[ Monday #02 ] Apprendre à prendre le temps.

31 oct. 2016


A l'époque, je détestais le Lundi parce que je mystifiais ce jour pensant qu'il avait une sorte de pouvoir : celui d'influencer tout le reste de ma semaine. Il fallait donc que chaque Lundi matin soit absolument parfait... ce qui n'arrivait jamais. Je prévoyais toujours tout un tas de trucs à faire, à écrire, à bidouiller, à ranger. Tous ça sans compter sur mon fidèle ami LaFlemme, qui à la vue de ma ToDo List, décidait que le Lundi matin serait le moment idéal pour revoir tous les tutos Make Up de Michelle Phan.

Je me faisais avoir, je ne faisais rien. Déception, j'avais raté ma matinée, ma journée et donc ma semaine. Oui, je sais... C'est très con quand on y réfléchit mais croyez-moi si je vous dis que j'ai vécu dans cette spirale infernale pendant presque un an. Mes "nouveaux départs" du Lundi ont toujours foiré parce que je voulais faire trop de choses alors que le seul truc à faire, c'était prendre mon temps et planifier tranquillement le reste de la semaine, autour d'un café et d'un délicieux petit-déjeuner confectionné avec amour (pour moi-même, bien sûr...).

En me mettant au Positive Monday, j'ai mis en place une petite routine matinale où je m'accorde, durant un petit moment, le droit de faire des choses que j'aime, qui me font du bien et cela fonctionne tellement bien que je renouvelle l'expérience chaque matin. Cela m'a permis de devenir plus productive pendant la semaine. 

Alors si vous pensez que le Lundi, c'est le jour des trucs à faire, je répondrais : "Diable, non !" Contentez-vous d'intégrer tranquillement que la semaine recommence, que vous allez reprendre le chemin des cours/du boulot/de l'école des gosses  et accordez-vous même cinq petites minutes pour faire le point. Il y a suffisamment de jours dans la semaine pour faire ce que vous avez à faire sans vous mettre en retard dans vos projets.

Je vous souhaite un excellent Lundi, #PositiveMonday

(source image :We♥it)
Célène W.

Devenir blogueuse [ Part. 2 ]

26 oct. 2016













Avant d'entamer cette seconde partie, je tiens à préciser que ce que j'écris n'engage que moi. Tout ceci n'est que le fruit de ma propre réflexion faisant suite à mes observations et en aucun cas, je ne me permettrais "d'apprendre la vie" à d'autres. Non pas que l'on m'ait déjà fais la remarque mais mieux vaut prévenir que guérir. Ici, je ne suis pas entrain de dire "Comment bloguer" mais simplement "Comment JE veux blogueur" - c'est une façon différente de faire les présentations.

J'ai abordé dans la première partie, l'importance de savoir ce que j'attendais de son expérience de blogueuse. C'est une réflexion importante qui, à mon sens, lorsqu'elle est bien menée permet d'adapter son blog à son comportement. A l'inverse, adapter son comportement à son blog, c'est prendre le risque de transformer quelque chose de plaisant et amusant en une contrainte.

Je crois que nous serons toutes d'accord si je dis que bloguer est une activité chronophage. Après tout, nous passons beaucoup de temps sur le choix des sujets, la recherche d'information ou la prise de photo, la mise en page, la relecture, la correction...etc. Il convient donc de mettre en place un rythme qui ne fera pas de nous des "usines à contenus" mais où l'on privilégiera la qualité à la quantité.

En ce qui me concerne, j'ai opté pour un rythme aléatoire puisque, d'une part, je débute et suis encore en "processus d'apprentissage" mais aussi parce que j'ai souvent constaté que certaines blogueuses s'infligent une rythme infernale afin de tenir leurs trois, quatre (ou plus) articles par semaine pour, finalement, ne pas y parvenir et se confondre en excuses en guise d'introduction d'un article suivant. Bien évidemment, les raisons qui font qu'elle ne parviennent pas à tenir le rythme qu'elles se sont imposées ne me regarde pas et je ne me permettrais pas de les juger.

Simplement, cette façon de faire - s'imposer un rythme de publication - ce n'est clairement pas pour moi. Je suis quelqu'un qui a une certaine tendance au pessimisme et ne pas réussir à atteindre mes objectifs me procure une désagréable sensation d'échec qui, bien souvent, me pousse à l'abandon. Et cela, même si les dits-objectifs sont clairement abusés (I'm working on it...!). J'opte donc pour la formule 100% plaisir et zéro contraintes.

Je ne sais pas vous mais moi, lorsque je lis un article, je peux savoir si la blogueuse a pris du plaisir à l'écrire ou si c'est juste truc qui a été posté "histoire de..." et je crois que, vous aussi, vous le savez. Chez moi, cela se caractérise par le sentiment d'envie. Pas l'envie/jalousie mais plutôt l'envie de faire cette recette, de tester ce nouveau rouge à lèvre ou de lire ce livre. C'est alors à ce moment précis que le partage est réussi. Et c'est mon souhait le plus cher. Réussir à vous donner envie de partager un délicieux repas, un livre que j'ai aimé...etc.

Pour finir, je dirais ceci -
N'y a-t-il pas, dans la vie de tous les jours, suffisamment de contraintes ?



(source image : Pixabay)
Célène W.

[ Monday #01 ] Fresh starts

24 oct. 2016



Sur internet comme dans la vraie vie, le Lundi est, pour la plupart du temps, associé à un sentiment négatif. Je ne jette la pierre à personne, trop souvent à mon tour, j'ai moi aussi stigmatisé le Lundi. Je passais, dès lors, une journée et une semaine difficile. 
Mais un jour, au gré de mes pérégrinations sur l'Internet, j'ai pu constater qu'il existait une toute autre "école du Lundi". 
 Celle où l'on positive, où l'on accepte la fatalité qui tombe avec ce jour de travail au soleil. J'ai décidé de commencer à faire de même et mes perspectives ont complètement été chamboulé.
Je profitais, alors, du week-end avec plus d'intensité et ma semaine démarrais alors avec autant de puissance qu'Hussein Bolt, dans les startings blocks.


Et là - Bibbidi Bobbidi Boo! - la première idée pour le blog fait son apparition, comme par magie. Je vais poursuivre l'oeuvre, perpétrer la tradition et continuer à véhiculer le #PositiveMonday sur le blog ainsi que sur Instagram. Il ne tient qu'à vous, désormais, de me suivre ♥


[ P.S | Je vous conseille, également, de découvrir la galerie Weheartit d'Audrey_cfc, une graphiste Parisienne qui inonde l'Internet avec de très jolies productions. Moi, je suis complètement gaga. ]


Célène W.

Devenir blogueuse [ Part. 1 ]

23 oct. 2016


Ma très longue expérience en tant que lectrice de blogs m’a poussé, un jour, à me poser la question que l’on se pose toutes à un moment dans la même situation : « Pourquoi pas moi ? »
Après tout, je suis curieuse, j’aime faire des choses, j’ai des idées, je sais écrire. Oui. Sauf qu’être blogueuse, ce n’est pas seulement ça. Il faut être organisée, réactive, polyvalente, rigoureuse.

C’est ça ! Être blogueuse, c’est un job pour lequel il faut des qualifications comme pour être caissière ou hôtesse d’accueil dans un hôtel.

Si toutefois, comme moi, vous n’aviez pas toutes ses qualifications, il vous faut alors le désir d’apprendre et la volonté de le faire. Et c’est le plus difficile, je crois. Surtout lorsque vous le faites en dehors de la sphère « scolaire » en prenant sur votre temps personnel, après avoir fait ce que vous aviez à faire dans votre journée.

J’ai dit difficile mais pas impossible. Internet foisonne d’exemples de blogueuses ou youtubeuses incarnant avec brio ce modèle de « self-made woman »

Bien évidemment, tout dépend de votre ambition :
« Est-ce que je veux être une blogueuse/youtubeuse à succès ? »
« Est-ce que je veux juste faire mon truc dans mon coin et advienne que pourra ? »

Il n’y a pas de mal à se dire « je veux gagner de l’argent grâce à mon blog » ou «  je veux juste bloguer pour le plaisir » car cela ne fera pas de vous quelqu’un de vénale ou, au contraire, quelqu’un de nonchalant. Faire un blog, c’est s’investir, se donner alors à vous de délimiter les choses, de prendre des décisions, de faire des ajustements mais toujours en assumant la raison pour laquelle vous le faites.

Je suis de celles qui pense que la sincérité est un élément majeur, peu importe la situation. Je crois aussi que, lorsqu’on s’apprête à avoir un échange, que ce soit sur internet ou dans la vie en générale, afficher tout de suite la couleur permet d’établir une atmosphère de confiance avec l’autre. Il en va de même par écrans interposés. Soyons honnêtes sur nos intentions, assumons nos choix et nos décisions.


J’ai décidé d’être blogueuse pour moi et de partager mon évolution au sein de cette communauté.

(source image : Pixabay)
Célène W.